Comment j’en suis venu à créer la Guilde G avec l’aide bienveillante et inattendue d’un Prix Nobel de littérature

Lorsque je pensais à créer La Guilde G, raconte Gary Généreux, pour donner envie de lire – et partant d’écrire – aux jeunes et aux moins jeunes, en imaginant un prolongement possible aux multi-possibilités qui courraient dans ma tête, j’ai vite pensé au jeu de rôle et à ses univers multiples qui naissaient dans celle de mes propres enfants qui, encore petits, plongeaient avec délice dans la lecture du bien connu donjons et dragons.

Mais comme tout auteur qui se respecte, un jour c’était génial, un autre à jeter au caniveau…

Quelque temps plus tard, la réponse a surgi sous la forme d’une nuit d’insomnie où j’ai ouvert la télé au hasard pour tomber sur un reportage de cet écrivain à la fois si discret et si talentueux : Jean-Marie le Clézio. Et en citant le passage qui suit, celui-là et pas un autre, je ne peux m’empêcher de songer à Carl Jung et à sa théorie bien connu de la synchronicité.

 […J’ai davantage de courriers de lecteurs de la part d’enfants que d’adultes, disait Le Clézio. Et que m’écrivent-ils ? « Désolés, on aurait tant aimé poursuivre… »  Et – c’est toujours Le Clézio qui parle – ils prolongent mes romans avec des histoires pleines, non de bruit et de fureur comme la télé en déborde, mais d’une imagination sans limite, d’une richesse inouïe, qui ressemble davantage aux contes qu’on nous disaient, petits, pour nous endormir.]

Fort de l’appui inattendu d’un ancien, c’est ainsi que j’ai entamé La Guilde G.

Gary Généreux

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